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Expert-comptable mémorialiste : j’ai rédigé ma notice d’agrément DEC pendant mes 9 mois de grossesses


« Je suis enceinte »

Je ne parle pas d’un projet de vie, personnelle ou professionnelle que l’on peut légitimement porter dans ses entrailles, loin de là !


Mon propos se réfère aux Expertes-Comptables mémorialistes, qui enceintes d’un enfant, se lancent avec beaucoup de courages, dans la rédaction d’une notice d’agrément en vue de l’obtention du DEC : c’est le parcours émouvant qu’a traversé ces neuf derniers mois l’une des clientes de STUDIO 247 coach mémoire DEC, appelée L dans cet article.

 

En début de coaching, je prends toujours le temps de connaitre les grands lignes de la vie personnelle du mémorialiste, à savoir :

  • est-ce que la personne est mariée ou non ;

  • est-ce qu’elle travaille ou non en cabinet d’expertise comptable ou d’Audit ;

  • est-ce qu’elle a des enfants ou non ;

  • pour quelles raisons le candidat souhaite obtenir le DEC etc.


Les réponses à ces questions sont très importantes, puisqu’elles orientent d’une manière ou d’une autre la stratégie de coaching que nous mettons par la suite en place.

La raison qui animait la mémorialiste L à obtenir son DEC me fit sourire lorsque je l’entendis pour la première fois : « être diplômée du DEC avant ces trente ans » !

 

Pourquoi ?

Parce que cette source de motivation « atypique », à mon sens, allait me permettre de piloter positivement nos futurs séances de coaching, car la rédaction du mémoire DEC, notice d’agrément compris, suppose d’être constamment « mentalement motivé »: Rappeler ponctuellement au candidat les raisons qui l'ont poussé à se lancer vers le DEC permet de maintenir cette condition mentale.

 

Au-delà des challenges liés aux coaching - à savoir par exemple, succomber aux limites d’un micro-coaching concomitantes aux réalités des candidats - les séances de coaching avec la mémorialiste L se déroulaient pour le mieux, jusqu’au jour où, en pleure et avec un moral assez miné, L me dit « Fleur, je suis enceinte ».


Ma première réaction fu de lui exprimer ma joie et de la féliciter, car c’était une excellente nouvelle, du moins …à mon sens !


Je n’avais pas encore pris conscience de ce que cela signifiait pour la candidate L : « repousser son objectif, d’avoir le DEC avant ses 30 ans ».


Le morale de la candidate était à un niveau de plus en plus bas, durant les premiers mois de sa grossesse, cela constituait un frein à l’avancement de la notice d’agrément. Toutefois, je m’inquiétais également de l’impact que cet état émotionnelle pouvait avoir sur le bon déroulement sa grossesse.


Vous me direz que ce n’est pas le rôle d’un coach mémoire DEC !


Ailleurs, sans doute !

MAIS chez STUDIO 247, nous considérons vivement les réalités de la vie personnelle des mémorialistes dans nos accompagnements, car elles influencent positivement ou négativement le coaching mis en place. En toute état de cause, nous accompagnons systématiquement nos mémorialistes en déployant l’autosuggestion positive.


Cette technique m’a d’ailleurs beaucoup servie lors du coaching de L. Par son biais, j’ai pu re-engrainer des pensées positives à la future maman Expert-Comptable mémorialiste, afin de la ramener vers un élan de pensés positives, indispensables au bon déroulement du coaching et à l’obtention du DEC.


Je lui rappelais en outre, qu’elle :

  1. ne faisait la course avec personne et qu’à la vue de son niveau d’étude, elle n’avait plus rien à prouver à personne… sauf à elle-même ;

  2. devait être un peu moins stricte avec elle-même et accepter ce petit retard dans sa stratégie DEC, pour … mieux rebondir et avancer dans son plan ;

  3. pouvait être fière d’elle, parce qu’elle pourra raconter à son enfant qu’elle s’est lancé dans la composition du DEC… tout en étant enceinte de lui !

 

En somme, au-delà des pathologies liées à la grossesse, l’état émotionnelle de la candidate fluctuait également parce qu’elle était extrêmement stricte avec elle-même. Son auto-rigueur, si je peux le dire, l’interdisait de concevoir un quelque retard dans sa stratégie d’obtention du DEC, qu’elle assimilait à un « échec » au point d’augmenter son mal être : tient cela me rappelle une autre personne ( rires).


Quoi que, même si la mémorialiste L vivait une grossesse « difficile », elle continuait de respecter …à son rythme les deadline de remise de travaux que STUDIO 247 lui notifiait - tantôt rien, tantôt des retours, tantôt rien, tantôt des retours – d’ailleurs quand j’y réponse, elle m’avait même transmis des propos à corriger, une semaine avant son accouchement !

et j’ai trouvé cela extraordinaire, car Dieu seul sait à quel point les grossesses difficiles sont… difficiles à vivre !

L’accouchement passé, et après un petit moment de répits, le coaching, repris son cours, toujours à son rythme avec un haut niveau d’autosuggestion positive : la mémorialiste L a déposé sa notice d’agrément en février 2024, moins de deux mois après la naissance de son enfant !


A oui, j’allais presque qu’oublier de notifier le fait qu’elle s’était également inscrite aux écrits de la session de mai 2024 : incroyable n’est-ce pas ? pourtant elle le fit, en faisant là aussi… de son mieux.

 

Le 24 avril 2024, retour du jury : un 4.2 …

Au regard de ce qui précède, on pourrait crier au scandale !


Or, il ne faut pas oublier que le jury ne connait pas le quotidien des mémorialistes. Il ne pouvait pas s’imaginer, un seul instant qu’il avait entre ces mains une notice d’agrément rédigée par une futur maman, en plein cœur de son congé de maternité.


Comme expliqué dans mon article ‘notice d’agrément DEC : rebondir après un 4.2', un bon 4.2 à la notice d’agrément vaut largement mieux qu’un mauvais 4.1. Ce 4.2 avait néanmoins, semé un vent de déception dans l’esprit de la mémorialiste, il faut dire!


Par souci de la maintenir émotionnellement L à un niveau de pensées positif, notamment parce qu’elle avait des écrites à composer, j’eu à rappeler à la mémorialiste L qu’elle avait :

  • rédigée sa notice d’agrément pendant qu’elle était enceinte, avec une grossesse difficile ;

  • obtenu un super retour de la part de son jury ;

  • toujours Studio 247 à ses cotés pour l’accompagner jusqu’à l’obtention du bon 4.1.


Un mois plus tard, après un repos bien mérité et un soutien sans failles de la part de ses proches, la candidate au DEC, désormais maman, est de retour, en marche pour obtenir un bon 4.1 à sa notice d’agrément… avec STUDIO 247 coach mémoire DEC à ses côtés.

 


PS : J’espère que cet article, boostera beaucoup de futurs mamans à ne plus retarder ou repousser leur projet d’obtenir le DEC, tout est possible, lorsque l’on fait les choses pour soit et… à son rythme.

 

Auteur : MBOUNGOU MBOUMBA Fleur, en savoir plus sur nos coaching

Image :  Freepik

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