Au-delà d’être un coach spécialisé dans l’accompagnement des experts-comptables mémorialistes, en marche de composer l’épreuve de soutenance au DEC, j’ai avant tout été expert-comptable stagiaire puis mémorialiste. Cette double casquette de coach mémoire DEC, ancienne mémorialiste m'offre une occasion supplementaire pour alerter les futurs candidats à l’épreuve de soutenance, sur les 7 erreurs rédhibitoires à éviter lorsque l'on souhaite composer sereinement :
Mal piloter son stage DEC
je ne vais pas ici m’étaler à rappeler ce qui a déjà été longuement discuté au travers de l’article "DEC – Rapport semestriel, un vrai casse-tête ?". Néanmoins, à ce propos, une couche supplémentaire s’impose, car nombreux sont des stagiaires terminent leurs 3 années de stage sans obtenir l’attestation de fin stage. Le coupable ? le non-respect en temps et en heure voulu, des obligations qui les incombent à savoir :
§ la finalisation des E-learning et par ricochet la validation à 80 %, a minima des quiz en lien avec l’expertise comptable contre 100% pour les quiz CAC ;
§ le non envoie des documents exigés par l’ordre des experts-comptables ET signés le maitre de stage (fiches de suivi annuel, rapports semestriels …)
§ et bien d’autres…
Sous-estimer le temps à consacrer à la phase de recherche documentaire du sujet de mémoire
à mon sens, c’est l’une des raisons qui amène de plus en plus le jury à attribuer des 4.2 à la notice d’agrément. Pour quelles raisons me direz-vous ?
Parce que cette phase est trop souvent traitée « rapidement » ou « à la légère », par certains candidats. Je m’explique !
A titre d’exemple, en ce qui me concerne, j’ai opté pour le pilotage au plus tôt de l’épreuve de mémoire au DEC : dès mon entrée en stage DEC. Très optimiste à ce moment-là, je pensais identifier mon sujet de mémoire à compter de la première année du stage. Toutefois, circonstances obliges, c’est à partir de la 3eme année que ma stratégie a pu réellement se concrétiser. En vous passant les détails,il advient qu’en 3 ieme année, j’ai consacré, a minima, 2 mois à identifier mon, sujet de mémoire. C’est au cours de cette phase clef, que j’ai en outre pu collecter l’ensemble des informations qui m’ont permis par la suite de démontrer la nature SPECIFIQUE de la mission proposée. J’insiste autant que possible sur l’aspect « Spécifique » du sujet car, c’est l’élément clef que le jury s’attend à identifier explicitement au plan : c’est la nature spécifique ou non du sujet proposé qui fera pencher la décision du jury d’attribuer au candidat un 4.1, au mieux un 4.2 et au pire un 4.3. Vous comprendrez ainsi les raisons qui m’ont amenées à dédier pas moins de 14 pages à la phase de recherche documentaire dans mon livre de coaching 24/24, « Notice d’agrément DEC, un coaching efficace est la clef pour obtenir un bon 4.1» , c’est dire à quelle point cette étape est cruciale !
Trop vite,
« boucler en 2 mois le plan, rédiger en 2 mois le mémoire DEC et composer à la session de Mai ». Cette course effrénée, vers le dépôt de la notice d’agrément, est tout à fait noble.
Toutefois, elle est confrontée à une limite essentielle qui peut la ralentir : lorsque le candidat ne maitrise pas du bout des doigts la mission proposée au mémoire et qu'il souhaite rapidement déposer sa notice.
Par souci d’aller « trop vite ! », des manquements, des imprécisions sur la mission pourront demeurer. Au moment du dépôt, le jury DEC pourrait les détecter conduisant de facto à l’attribution d’un 4.2. Dans ce cas de figure, un 4.2 bien argumenté par le Jury est largement préférable à un mauvais 4.1 ou pire encore, à un 4.3. Pour limiter un tel état de fait, STUDIO 247 suggère vivement aux candidats de prévoir et consacrer un temps suffisamment important à la rédaction de la notice d’agrément : et d'autant plus lorsque, le sujet proposé n’est pas le cœur de métier du candidat.
…A suivre pour la seconde partie de l’article en attendant, en savoir plus sur nos coachings ?
Auteur : MBOUNGOU MBOUMBA Fleur
Image : wayhomestudio
Comments