
C’est un constat sans appel,
100% des candidats accompagnés dans le cadre de la rédaction du mémoire DEC, ont manifestés de grandes difficultés lors de cette phase : j’y ai d’ailleurs consacré un article à part entière : « quand l’expression écrite devient un frein à la réussite du mémoire DEC .. quelles solutions envisager ». Le temps à passer depuis lors, mais le bilan reste toujours le même !
Tous comptes fait, qu’est-ce qui se cache subtilement derrière une telle situation ?
Serait-ce la prise à la légère de la phase de rédaction du mémoire, caractérisée par la célèbre phase ci-après, que j’ai largement entendu au cours de mes années de stage DEC, puis bien après ma formation, en ma qualité de coach mémoire DEC, qui justifierait un tel constat ? : « une fois que tu as déposé la notice d’agrément, tu as fait le plus dur ! il ne te reste plus qu’à rédiger le mémoire et c’est bon ! » ?.
Au premier abord, « Non », du moins …partiellement à mon sens, en ce que la phase de rédaction de la notice d’agrément est assurément l’une des étapes les plus délicate à franchir pour composer l’épreuve de soutenance au DEC. Cependant, est-ce légitime d’affirmer que par ricochet plus aisée, la phase de rédaction du mémoire en serait ? A mon humble avis « Non » bien au contraire !
En effet, la rédaction du mémoire est un exercice en tout point différent de la notice d’agrément. A titre d’exemple, le nombre de pages consacrées à la notice explicative tourne en moyenne aux alentours de 8 à 12 pages.
Or, le mémoire c’est à minima 100 pages de coprs de texte, rédigées avec un objectif principal à la clef : réussir à convaincre le jury, sur le fait qu’il possède entre ses mains un guide, un apport à la profession. Cela impliquera naturellement que le candidat ait la faculté, sans être exhaustive
d’exposer sa réflexion scientifique, en utilisant à minima le reflexe du « Qui/que /Quoi dont/ Où / comment / pourquoi ? ». Le fait que j’évoque ce propos, pourra vous surprendre, pour autant, enfuit dans la technique et la mission, certains candidats foncent tête baissée dans la rédaction de leurs propos, en oubliant systématiquement de contextualiser ces derniers afin de faciliter la lecture du mémoire à l’examinateur : manquant ainsi de faire preuve de pédagogie /de clarté/ de rigueur, autant des critères qui sont pris en compte dans la notation du Jury DEC
de déployer à bon escient les techniques de marketing;
de déployer à bon escient son style rédactionnel et l’expression écrite. Il est vrai que le jury n’attendra jamais du candidat un niveau de rédaction proche de celui d’un étudiant en littéraire, mais avant d’être une épreuve de soutenance, l’épreuve de soutenance au DEC est avant tout un exercice de rédactionnel que l’on veuille l’entendre ou non, car à preuve du contraire les mémorialistes DEC ne sont jamais reçu en soutenance sans avoir en amont transmis leurs mémoire n’est-ce pas ?
Autant d’ingrédients à considérer à minima,
car ils influencent la notation des candidats, du moins en amont de la soutenance, et pourraient figer cette dernière entre :
- inférieur à 6/20,
- comprise entre 6/20 et 10/20,
- et supérieur à 10/20 ,
Seule une soutenance bien orchestrée, en aval du dépot du mémoire, pourrait faire fléchir l’avis du jury tel nous le verrons dans notre dernière erreur à éviter qu'est « Oublier de mettre en avant ces apports lors de la soutenance du DEC ».
D’ici là, je souhaite bon courage à tous les candidats qui sont actuellement en plein cœur de la rédaction de leur mémoire et de la période fiscale.
Auteur : MBOUNGOU MBOUMBA Fleur
Image : wayhomestudio
Comments