Le DEC est une belle formation, mais avant de passer les épreuves écrite, il y a 3 années de stage à réaliser. Ce parcours du combattant, ne décourage absolument pas les femmes, mamans en couple ou isolées qui chaque année relèvent ce challenge pour devenir expert-comptables. STUDIO 247 vous raconte avec émotion, en 6 questions, la vie de trois femmes, mamans, stagiaires, mémorialistes et diplômées, durant leurs parcours DEC.
Question 1 En tant que femme, maman ou mariée ou mère isolée, pourquoi as-tu décidé de te lancer dans cette formation challengeant qu’est le DEC, sachant que toi dois déjà concilier tous les jours tes obligations professionnelles avec ta vie de familiale ?
Témoin 1 - Expert-comptable stagiaire, maman en couple
« C'est parce que j’ai un conjoint qui a largement compensé que j'ai pu me le permettre. D’ailleurs, avant de me lancer dans cette formation, j’en ai vivement discuté avec lui. Et il a clairement compensé, seule, cela n’aurait pas été possible à mon sens. Parce que lorsque tu as un poste à responsabilité qui t’amène à faire des nocturnes en période de rush, que tu as des E-learning du DEC à finaliser, des rapports semestriels à rendre et en plus, un enfant en bas-âge à gérer en parallèle, c’est quand même assez compliqué ! ou bien, il faudrait avoir une organisation de « dingue ». Le DEC, c’est tout de même un niveau doctorat et c’est un « autre vrai job ». Pour ma part, mon époux m’a beaucoup aidé et épaulé, c’est grâce à lui que j’ai pu concilier le tout pendant ces trois années de formations DEC . »
Question 2 : le DEC et le rôle de maman font-ils bon ménage ?
Témoin 2 - Expert-comptable mémorialiste, maman isolée
« Je ne répondrais pas oui ou non à la question, mais est-ce que c’est plus difficile pour une maman isolée de poursuivre la formation du DEC, je dirai que oui, c’est une évidence. Je pense même que si je n’avais pas été maman, j’aurais déjà obtenu mon diplôme, parce que à titre d’exemple durant la préparation de ma notice d’agrément, l’enfant était malade, je suis également tombée malade, je bossais jusqu’à 2h du matin le corps brûlant pour finaliser ma notice d’agrément. Ou encore pour pouvoir participer aux formations obligatoires, il me fallait faire garder l’enfant, j’étais de ce fait systématiquement en retard lors des formations en présentielles et me faisait réprimander pour cela (rire), je n’avais pas le choix car il fallait attendre que la crèche ouvre pour déposer l’enfant me mettre ensuite en route pour la formation.
Être maman c‘est clairement un frein, mais ce n’est pas ce qui doit faire que l’on doit s’arrêter, l’essentiel c’est d’avancer, certes à son rythme mais d’avancer, la seule chose que je ne m’autorise pas, c’est de stagner car il faut aller au bout de ce que l’on a commencé.
Question 3 Qu’est ce qui t’amines à vouloir obtenir le DEC ?
Témoin 1- Expert-comptable stagiaire, maman en couple
« J’ai toujours travaillé dans le domaine de comptabilité et du contrôle de gestion, mais c’est en définitive pour avoir une certaine crédibilité que je me suis engagée dans cette formation. Par exemple, j’ai lancé une activité en contrôle de gestion en Freelance, avec le diplôme de DEC, j’aurai plus de crédibilité vis-à-vis de mes clients et c'est un véritable plus . »
Témoin 2 - Expert-comptable mémorialiste, maman isolée
« J’ai fait le cursus DCG/DSCG, pour moi il valait de soi que je devais finaliser mon parcours par le DEC, la question ne posait pas. Je me suis en parallèle toujours dit qu’aux vues de l’évolution notre métier, nous allons d’avantage nous s’appuyer sur le système d’information. Par conséquent, après mon DSCG, je suis allée faire un Master en système d’information et gestion de projet en école de commerce, ce qui m’a permis d’intégrer deux des Big 4, sur des sujets d’audit des systèmes d’informations. Mais aujourd’hui, parallèlement au DEC, j’ai monté mon entreprise d’agroalimentaire., être diplômée du DEC, me donnera en tant que CFO de mon entreprise, une certaine crédibilité. Et puis, si dans quelques années, je décide de revenir vers mon premier amour qu’est la comptabilité, le diplôme m’offre également une véritable flexibilité professionnelle».
Question 4 Quelle est ta plus grande fierté dans ce parcours du DEC que tu as effectué ?
Témoin 2 - Expert-comptable mémorialiste, maman isolée
« Pour ma part, ma plus grande fierté sera d’avoir obtenu ce diplôme malgré tout, car j’ai typiquement le genre de profil que l’on dit « prêt à échouer ». Et sachant que 2/3 des Experts-Comptables stagiaires ne vont pas jusqu’au bout de la formation, se serait ma plus grande victoire que d’avoir ce diplôme au regard de mon parcours. »
Témoin 3 - Expert-comptable diplômée en 2022, maman isolée
« Le fait que ma famille soit fière de moi fait également ma fierté. Et puis pour ma part, c’est la finalisation de très longues études qui ont chamboulés ma vie. Parce que le DEC, n’a pas seulement impacté mes enfants, il a impacté tout mon environnement proche, c’est-à-dire mes parents, mes copines proches, que je ne pouvais plus voire aussi souvent, mon conjoint, mes loisirs que je reportais parce que je devais réviser, ou aller à la bibliothèque. Cette formation a tellement impactée mes proches qu’au cours de mes révisions, j’ai entrainé l’un de mes amis à la bibliothèque, il s’est mis à réviser certaines UE du DCG ( rires), d’ailleurs, il en a validées quelques-unes ( Rires) » .
Question 5 Que penses-tu du coaching pour la préparation de à l'epreuve de mémoire DEC ?
Témoin 2 : Expert-comptable mémorialiste, maman isolée
« L’accompagnement peut être intéressant, mais, tout dépend du coach que l’on choisit. Certains coachs sont absents, tu leurs écris et ils ne te répondent pas, sans compter le fait que certains qui ne comprennent pas tes réalités. Le choix du coach doit tenir compte de ces réalités. Pour ma part, j’ai recours à un coach qui m’accompagne pour la notice et actuellement pour le mémoire. Il m’a par exemple coaché sur ce qu’il faut mettre en avant dans la notice et le mémoire, sur les attentes implicites et explicites de l’épreuve ».
Témoin 3 - Expert-comptable diplômée en 2022, maman isolée
« Pour moi le coaching a été hyper important parce que cet accompagnement m’a cadré et m’a aidé à sortir de l’isolement, car quelque part tu es isolé mais en même temps, tu as besoin d’être motivé, que l’on te valide tes propos, parce que tu peux faire un « burn-out » sans rien faire ( rires). Le coaching m’a vraiment éclairé et aidé. »
Question 6 Quels conseils donnerais-tu aux femmes qui ont une famille, en couple, isolées et qui veulent poursuivre la formation du DEC ou à celles qui sont actuellement dans le parcours ?
Témoin 1- Expert-comptable stagiaire, maman en couple
« Le premier conseil que je donnerai c’est celui de bien échanger avec leurs conjoints afin que l’organisation mise en place soit partagée, car la formation et le DEC en général, a un réel impact sur la vie du couple et la vie de famille en générale. Si le conjoint n’a pas conscience du travail qui est demandé et qu’on n’est pas épaulé cela risque d’être problématique, à tel point qu’une femme isolée s’en sortira mieux car toute l’organisation repose sur elle.
Le second conseil, c’est l’organisation, il est primordial, d’être bien organisé et de respecter l’organisation mise en place. Par exemple, je conseil de faire au maximum les trois premiers rapports semestriels, à l’exception du rapport portant sur la notice d’agréement, dès la première année et la deuxième année maximum, cela enlève une épine du pied, d’autant plus qu’au début du stage l’on est archi motivé »
Témoin 2 - Expert-comptable mémorialiste, maman isolée
« Le conseil que je pourrais donner, c’est de s’inscrire à la formation du DEC, pour celles qui hésitent encore à le faire, et de continuer pour celles qui sont actuellement dans le parcours de la formation. Quel que soit votre parcours, je dirais, qu’il faut seulement que l’on accepte d’avoir un rythme qui peut être diffèrent des autres. Certains finiront le diplôme dans 3 ans d’autres dans 6 ans, et alors, ce n’est pas grave, le plus important c’est de continuer et d’obtenir son DEC. »
Témoin 3 - Expert-comptable diplômée en 2022, maman isolée
« Je leur conseillerai de découper le projet DEC en sous-projets et tous les jours de faire un petit bout des obligations qui incombent à la formation. Le fait de travailler tous les jours un petit peu paye, la régularité porte ces fruits. Par exemple, pendant la phase de rédaction de mon mémoire, il y a des jours où je n'ai pu rédigé qu’une seule phrase dans la journée, mais ce n'est pas grave, car le plus important c’est de garder un rythme régulier ».
Ces trois profils de stagiaires/mémorialistes nous ont clairement prouvé qu’avec un excellent mindset et une belle organisation, le DEC est ouvert à tous et à toutes, quel que soit notre situation familiale. Nous espérons que cet article aura rebooster certaines stagiaires et convaincu celles qui hésitent encore à faire le premier pas vers l’excellente formation qu’est le DEC.
Nous restons à vos côtés pour vous proposer un coaching qui s’allie à votre réalité. Pour en savoir plus contactez-nous au +33 7 67 58 12 19 ou par email à coach@memoire-dec.fr.
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